Un moyen qui cherche à sauver la pensée et l'homme du joug qu'il s'est imposé, comme une tentative sophistiquée pour éviter le pire de ses phobies. Une phobie de la vie, de soi et de la liberté. Pour Nietzsche l'origine de beaucoup de nos maux est en Grèce illustrée et en partie démocratique, dans laquelle nous laissons de côté le mythe et nous venons adorer le logos. Une raison qui nous a mis comme des êtres insuffisants, limités et abasourdis par les ombres que nous avons vues dans les grottes. Nietzsche soupçonnera cette modernité et pense que "sous cette construction il n'y a que du ressentiment envers la vie", vers ce qui nous arrive et nous ne l'aimons pas. L'origine de la maladie
(... et donc, de la tragédie) En Grèce, Dionysos a perdu (la vie) et Apollon a gagné (la raison). De cette façon, nous sommes hypnotisés par une perfection que nous projetons, et qui serait toujours précisément déterminée par notre manière d'articuler: loin, parce que nous l'y mettons, de notre propre nature. Notre condamnation et, en même temps, notre destin: transcender la forme symbolique et passer à la forme matérielle. La seule façon d'inverser cette condamnation est la mort.Un discours qui reste aujourd'hui parfait pour les fondamentalistes religieux, qui couvrent leurs corps de bombes et s'engagent sur la voie d'un monde meilleur. Pourtant, ils portent avec eux d'autres vies, qu'ils croient être leur passeport. Si Socrate a ouvert la porte à la possibilité de cette pensée séparée du Dionisme (vie) et d'Apollon (raison), c'est Platon qui les a placés l'un au-dessus de l'autre, complétant ainsi la pensée socratique (de la connaissance à la raison) par conséquent, la tragédie. La diffusion de cette division et hiérarchie serait plus tard en charge du christianisme, qui parlerait de la vie comme une préparation à la mort ou comme une vallée de larmes. Pen Un pénar dont la récompense est le paradis. C'était un discours qui correspondait parfaitement aux difficultés du peuple, accusé et en proie à la faim, à la peste et à la soif d'espoir. Souffrez maintenant, alors votre récompense viendra. Mais seulement pour ceux qui ont assez souffert. Cette vision implique aussi une condamnation morale pour l'homme, puisque les actions les plus hautes ne peuvent jamais être son travail.
Peut-être avons-nous popularisé des phrases comme représentatives de l'acceptation de cette condamnation comme «il n'y a pas de mal qui ne vienne pas au bien». En fait, telle a été la justification que beaucoup ont utilisée pour expliquer comment il est possible pour un Dieu tout-puissant motivé par sa bonté infinie de permettre les malheurs qui nous tourmentent.
Nous nous condamnons à être des esclaves
Revenons au cœur de la pensée de Nietzsche, c'est ainsi que nous avons créé une échelle de valeurs plus orientée vers notre foi que vers notre savoir. Quoi qu'il en soit, nous sommes des gens intelligents et le Moyen Age ou l'Âge des ténèbres ne pouvait pas durer éternellement, alors ...Entre-temps, nous commençons à construire la science, la meilleure solution existentielle que nous imaginons pour nous abstraire de ce qui est sensible.
La science en ce sens n'était plus pour Nietzsche que l'instrument parfait qui avait créé l'homme pour faire un trou dans la caverne et l'espionner. Notre espoir, en l'établissant comme un paradigme, serait de comprendre le déterminisme, le destin, qui serait en quelque sorte écrit pour tous. Un algorithme où tout va bien: oui, ceux qui sont maintenant utilisés dans la plupart des entreprises pour essayer de comprendre ce que sera notre prochain achat. (I.e.Nietzsche confronte à juste titre cette pensée à son nihilisme, sur lequel repose toute sa «philosophie du marteau». C'est la partie destructrice de sa philosophie, s'attaquant à la construction du savoir traditionnel et de ses manifestations, à la culture occidentale et aux domaines dans lesquels elle se reflète. P Le pessimisme nihiliste et l'arrivée du surhumainDans son nihilisme, Nietzsche explique pourquoi il pense que nous sommes malades et pourquoi ce qui s'est passé en Grèce signifie la naissance de la tragédie pour nous. Sa réponse représente une torsion copernicienne, comparable à ce qui s'est passé avec l'illustration et l'anthropocentrisme, mais avec une inclination et une direction très différentes. Contrairement aux éclairés,
ne pensait pas que la science nous sauverait, mais comprenait qu'elle est un substitut à la religion, plus intelligente et plus vitale à certains égards.
Une religion qui est restée une preuve de notre ressentiment envers la vie; et donc de notre maladie et de la «répression» de nos instincts existentiels.
Une autre manifestation de cette modernité malsaine, la part de la religion ou de la science (représentée à Nietzsche surtout en mathématiques), se trouve dans le langage. Alors, tout comme nous essayons de réduire la vie à des nombres, nous essayons aussi de la réduire à des concepts. Le langage serait donc une fiction, un instrument collectif avec lequel nous cherchons à trouver la vérité. Une vérité que nous nous efforçons d'être classifiable, objective, quantifiable, réductible aux concepts, absolue ... quand le monde sur lequel nous marchons ne fonctionne pas de cette façon. Comprendre la maladie, quelle serait la solution pour Nietzsche? Investissez encore dans les valeurs et permettez la naissance de Superman